Phædra’s Love 2005-06

« Phædra’s love / L’Amour de Phèdre »
Sarah Kane/Céline Nogueira
Co-production : Théâtre Le Colombier, Cordes (Tarn)
@Théâtre Le Colombier  4,5,6 février 2005
@Théâtre Les Mazades : 13,14 avril 2006

Soutien : la Ville de Toulouse, le Conseil Général de la Haute Garonne
Partenaires : Théâtre National de Toulouse, Théâtre Sorano Toulouse , ECAM, CB Constructions.
Prix de La Fondation jeune Crédit Agricole « Projet artistique de l’année » (2005)

C’est à New York, que Céline Nogueira réunit en 2002 un groupe de recherche sur la version originale Phaedra’s love. Deux ans plus tard, voici dans un décor de cartons en perpétuel mouvement, un spectacle qui rassemble vidéo, musique live, jeu réaliste et transposé pour une cause brutale et directe : le désir opprimé.

« Phaedra’s Love par Céline Nogueira ou quand les Sex Pistols rencontrent Bernanos : Le spectacle est clairement divisé en deux parties, l’une plutôt retenue et sobre, l’autre flirtant avec le « grand guignol » sans jamais y tomber complètement (on pense parfois à du Monty Python) alors que le début fait penser à du bon Bertrand Blier (celui des années 70-80). Le spectateur ressent une gêne, un malaise tout au long de la pièce et c’est très bien comme çà, du coup lorsque le spectacle bascule dans le grotesque on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer. » Hervacblog, Wednesday, April 12, 2006

« Accrochez-vous bien car du début au mot fin, vous risquez de prendre des coups au foie, sinon d’avoir les foies. Le metteur en scène Céline Nogueira et la troupe toulousaine Innocentia Inviolata relève un vertigineux challenge. D’entrée de jeu, « L’amour de Phèdre » bouscule, s’insurge sans concession. Vous ne perdez rien pour attendre. Provocante, chaotique, « L’Amour de Phèdre », scandée par les accords plaqués-métal d’une guitare électrique, décortique le mécanisme de la barbarie, jouant sur les ressorts de la dérision et de l’outrance. Elle ne se met pas au chevet des sentiments et les incise avec une patience souvent cruelle. Electrochocs garantis. » La Dépêche- Tarnscope, Henri Beulay, 5 février 2005.